D’où
qu’elles nous viennent…
Connais-tu
la joie de te réveiller un beau matin,
Étreint de la rougeur de l’aube et du chant du muezzin ?
Y-a-t-il
en ta mémoire une marche caressante,
Lente…
Sur du pavé rosé en des ruelles ascendantes ?
Sais-tu
encore t’éblouir de la blancheur des murs,
Saisir
ce souvenir de ta mémoire et plus sûr
Que la
réalité même, raviver la fraîcheur
Du Mausolée, qui loin de la haine embrasait les cœurs ?
Peux-tu
voir en ce lieu, sous un linceul multicolore
Ce
Saint et son Dieu Absents pour les yeux et qu’on adore ?
Si tu
connais, si tu sais et que comme moi tu vois,
Ta soirée
fut endeuillée par quelques hommes sans loi
Qui
prirent en otage bien plus qu’un être, mais cette foi
Qui fit
merveille en l’Emir, en Messali et au-delà…
Diffusons
ce cri : De leur Algérie nous ne
voulons pas
Et à cette
boucherie nous ne participerons pas !
Non !
Nous ne renflouerons pas les caisses des grands financiers,
Non ! Nous ne laisserons pas la parole aux endoctrinés !
Ce
pays, qu’on a déjà tant de fois pillé, spolié,
Arraché
tant à lui-même que ses lambeaux encore luisaient
Dans
les regards désabusés de ceux qui naissaient hier.
Sur ce
sol plein de promesses, dans les esprits même en hivers,
Gardons-nous
bien de la peur, et refusons d’un même cœur.
Refusons
toutes les injustices d’où qu’elles nous viennent,
Il
n’y aura pas de « leur » Algérie : ni Al-Qaïdienne,
ni américaine !
H.
Seposa
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